Chapitre 5 : une étrange constante
a) Deux points particuliers.
b) L'étrange coïncidence en question.
c) 7 points particuliers supplémentaires.
d) La volonté première, une première conclusion.


a) Deux points particuliers.

Ce point est la mise en avant d'une étrange coïncidence éclairée par de nombreux autres faisant partie de la grosse centaine que j'ai traitée.
Les sujets sur lesquels les épîtres attribuées à Paul se démarquent du véritable message de la Parole de Dieu sont très nombreux, ils sont également particulièrement variés. Certains passages sont tellement erronés que sur deux ou trois versets, on pourrait écrire des pages. Pourtant dans tout cet ensemble de faux enseignements, il y en a deux en particulier qui ressortent très nettement.
Evidemment, le premier concerne les viandes sacrifiées aux idoles. De nos jours on appelle cela un 'cheval de bataille'. Il remet constamment ce sujet en avant, s'en sert même d'exemple lorsqu'il parlait d'autre chose. Le cœur qu'il met à essayer de convaincre qu'il est permis d'en manger est impressionnant, alors que le livre des actes et le livre de l'apocalypse sont clairs sur l'interdit qui a été posé dessus.
Le deuxième point peut paraître moins évident, pourtant il est également omniprésent, et il s'agit de l'impudicité. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'essaye pas d'en éloigner le peuple, mais plutôt essaye-t-il de l'y plonger. Presque tout dans ce qu'il dit dans le rapport entre l'homme et la femme est mensonger. Il autorise l'union avec les inconvertis quand la lumière n'a pas de part avec les ténèbres ; conseille de ne pas se marier et conseille à ceux qui l'ont fait de faire comme s'ils ne l'étaient pas ; affirme que le mariage éloigne de Dieu ; affirme qu'il est meilleur d'être seul ; accable les veuves plus qu'elles ne le sont déjà, mais n'a jamais un mot concernant les veufs ; impose un remariage aux jeunes veuves ; conseille à ceux qui convoitent une femme de s'en trouver vite une pour ne pas pêcher, mais n'adresse pas leur problème de convoitise ; et ainsi de suite. Si l'on suit ses directives entre l'homme et la femme, le gouffre est l'étape suivante.


b) L'étrange coïncidence en question.

Une partie de cette étrange coïncidence dont je parlais se trouve être représentée par un verset du livre de l'apocalypse :
- Apocalypse 2.20 : Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
Le but de la femme Jézabel dans ce verset est clair. N'oublions pas que ce sont les mots de Jésus glorifié. Il affirme que les intentions de ce type de femmes est de pousser les serviteurs de Dieu à faire deux choses :
1️⃣ qu'ils se livrent à l'impudicité.
2️⃣ qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
Si l'on se plonge dans le livre des Actes des Apôtres, on trouve également plusieurs affirmations allant dans ce sens. La première ne cite pas ouvertement les viandes, mais les deux suivantes clarifient la chose :
- Actes 15.19-20 : C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, 20 mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.
- Actes 15.28-29 : Car il a paru bon au Saint Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, 29 savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
- Actes 21.25 : A l'égard des païens qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu'ils eussent à s'abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité.
Chacun est libre de contester, mais l'évidence est là. Vous pouvez ne pas accepter cet enseignement expliquant dans le détail le fait que les épîtres attribuées à Paul ne sont pas de Dieu, mais bon courage pour expliquer que Paul fasse encore et encore l'affirmation que nous pouvons manger des viandes sacrifiées aux idoles, lorsque le Saint-Esprit, les apôtres, et finalement Jésus, nous disent très exactement l'inverse. Bien sûr, si on prend en compte que Paul considère que le sacrifice de Jésus est incomplet*, il considère peut-être que sa vérité l'est également et il se propose, peut-être de bonne foi, de la compléter.
J'opte pour une autre solution que j'ai déjà clairement exprimée.
(* Colossiens 1.24 : Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église).


c) 7 points particuliers supplémentaires.

En plus de la prépondérance du thème des viandes sacrifiées aux idoles et de l'impudicité, qui pour sa part est dissimulée dans des règles sur l'union entre l'homme et la femme qui sont en opposition avec la Parole de Dieu, on trouve d'autres notions qui semblent avoir un rapport entre elles. Les notions en question sont partie intégrante des points traités individuellement, je ne ferai donc ici qu'en nommer certaines afin de faire ressortir un fil conducteur.
c.1) Idolâtrie, théraphim et statues.
La croix est devenue un objet d'idolâtrie, et elle remplace dans les discours et donc dans les pensées, celui qui y a été cloué, et qui en est redescendu. Elle est devenue un objet d'adoration et l'image parfaite des théraphim de l'ancienne alliance. Qu'elle soit représentée avec ou sans Jésus dessus.
(007) 🔷 La mort de la croix.
(094) 🔷 L'idolâtrie de la croix.
c.2) La notion de Salut par le baptême et par les œuvres.
Parmi les différentes affirmations de Paul sur le salut, bien que toutes soient aberrantes, deux sont à mettre en avant dans le point commun existant entre sept des types de ses erreurs doctrinales.
(015) 🔷 PAUL, le salut par le baptême.
(017) 🔷 PAUL, le salut par les œuvres.
c.3) La notion de corédemption.
Point où Paul complète le sacrifice imparfait de Jésus et devient de facto notre corédempteur.
(020) 🔷 PAUL, le salut de Jésus est incomplet.
c.4) Le célibat des serviteurs (entre autres).
Difficile de ne pas réaliser le problème que représente la position de Paul dans le rapport entre l'homme et la femme. Plus spécifiquement pour ce qui concerne la conjonction des 7 notions citées ici, c'est dans la présentation du célibat que réside le problème.
(056) 🔷 Abstinence.
(061) 🔷 Le mariage, un facteur d'éloignement.
(062) 🔷 Il n'est pas bon que l'homme soit seul.
(064) 🔷 Le mariage rend le service impossible.
c.5) L'excommunication.
(070) 🔷 Livrés à Satan.
c.6) La notion de mère des croyants.
Cette notion n'existe pas dans la Parole de Dieu, mais les croyants sont enfants de Dieu, la mère des croyants est donc une notion qui pointe également vers quelque chose de bien précis que tout le monde à en tête.
(096) 🔷 La mère des croyants.
c.7) La notion de père spirituel.
Finalement la notion de pères spirituels. Le blasphème dans toute sa splendeur. Devenu l'identifiant des serviteurs de Dieu, alors que ce même Dieu nous prévenait à travers Jésus de ne le réserver qu'à lui seul.
(085) 🔷 Maîtres, pères et directeurs.
Chacun se fera son idée sur la direction dans laquelle pointent ces sept notions que je viens de citer, et qui toutes sont en désaccord avec la Parole de Dieu


d) La volonté première, une première conclusion.

On peut également ajouter à tout ce que je viens de dire dans ce point la particularité du message de l'adoption*, qui en plus d'être en opposition totale avec le message de la nouvelle naissance, se trouve également être une notion particulièrement importante dans la Rome du début du premier millénaire. Intéressant de constater qu'une notion absente de la Parole de Dieu mais prépondérante dans la Rome des premiers siècles après Jésus, se retrouve soudainement autant mise en avant dans les 13 épîtres attribuées à Paul. Comme si ceux qui les avaient écrits étaient plus emprunts de la culture romaine que de la Parole de Dieu. Le vrai Paul étant un pharisien, il y a peu de chances qu'il en soit venu à faire un tel amalgame de sa propre volonté. Par ailleurs, le vrai Paul étant clairement reconnu par les autres disciples et les apôtres, il n'y a aucune raison de penser qu'il n'ait pas été, du mieux qu'il le pouvait, droit devant Dieu.
Soyons réalistes, le Paul dont on nous parle dans le livre des Actes et que Pierre appelle "bien-aimé frère" dans sa deuxième épître, n'est pas le même que celui des 13 épîtres qui lui sont attribuées. Aucun des 12 apôtres n'aurait reconnu et avalisé un homme ayant des enseignements qui portaient autant la marque de la flétrissure et de l'abomination.
Lorsque l'on regarde en profondeur les 13 épîtres concernées, on réalise qu'il ne s'agit pas de lettres qui auraient été maladroitement placées dans la Parole de Dieu. Les thèmes contradictoires sont récurrents, que ce soit au sein même de ces treize épîtres ou avec la Parole de Dieu. Les notions nouvelles et souvent blasphématoires sont légions, et le terme est choisi volontairement.
Je comprends que la plupart des croyants ont besoin qu'on les éclaire sur les textes et ne parviennent pas à réaliser d'eux-mêmes ce que je viens de détailler. Cela demande une révélation préalable et des heures de travail que tout le monde n'a pas. Cependant, il faut prendre en compte que les personnes qui ont placé ces 13 épîtres dans la Parole de Dieu n'étaient pas de ce type de croyants. C'étaient supposément des érudits remplis de l'Esprit, qui après de longues et fastidieuses recherches et vérifications en ont conclu que les disciples étaient 12 lorsque le Seigneur s'est présenté à eux. Aucun de ces érudits remplis de l'Esprit, n'a réalisé qu'ils étaient 11 en tout et 10 lorsque le Seigneur s'est présenté à eux. Aucun de ces érudits remplis de l'Esprit ne s'est dit que le sacrifice de Jésus étant complet, Paul n'avait pas à le compléter. Aucun de ces érudits remplis de l'Esprit n'a trouvé étrange que la femme soit traitée comme un sous-être humain destiné à éloigner l'homme de sa relation avec Dieu. Aucun de ces érudits remplis de l'Esprit n'a trouvé choquant les divergences ouvertes avec la brillance du visage de Moïse ou la foi parfaite d'Abraham.
Comment se peut-il que tous ces érudits remplis de l'Esprit, sincères, aient pu ne pas voir toutes les aberrations qui se trouvent dans ces écrits. Aucun n'a été gêné de voir que des passages sont ouvertement et spécifiquement cités comme n'étant pas de Dieu dans un texte que Dieu est supposé avec inspiré ? L'intégralité de ces érudits remplis de l'Esprit ont lu : ce n'est pas Dieu qui dit, et se sont dit "quelle magnifique révélation de Dieu".
L'évidence est là, ces textes sont une erreur, mais cela va beaucoup plus loin. Ce que cette évidence montre également, c'est qu'elle est structurée. L'exemple des viandes sacrifiées aux idoles est parlant. Le vrai Paul est au courant de ce que les apôtres et le Saint-Esprit ont dit, mais le Paul des 13 épîtres s'y oppose farouchement, et à de si nombreuses reprises qu'on ne peut y voir qu'une volonté consciente d'imposer une compréhension en opposition avec celle de la Parole de Dieu. Ces treize épîtres ne sont pas une erreur de sélection de personnes sincères, mais le fruit d'une volonté ouverte d'amoindrir l'église de Dieu, de la rendre aussi faible que les faux enseignements qu'elles contiennent le pourront. La même Rome pervertie, qui avait ajouté des écrits dans l'ancienne alliance afin de soumettre les juifs en affaiblissant les textes dont ils avaient la garde, a réitéré dans la nouvelle, usant de la même méthode perverse qui consiste à diluer le message de Dieu afin de le rendre stérile, et d'ajouter des règles pour forcer l'obéissance des croyants**. Conscients de leur incapacité à le détruire, ils ont voulu en modifier la compréhension en y ajoutant ce qui pour toute personne sincère, n'est qu'hérésie.
Ca fait 2000 ans que le peuple de Dieu reste aveugle à l'évidence, et affirme dans le même temps ne pas comprendre que les juifs n'aient pas reconnu leur messie lors de sa première venue. Une histoire de paille et de poutre.
Mais voici que les temps de la fin arrivent, Dieu fait le tri, dans son peuple, en en sortant ceux qui n'y ont pas leur place, mais également dans sa Parole, en en sortant les textes qui y ont sciemment été placés pour la pervertir. Certains s'y opposent, de peur de perdre le royaume qu'ils se sont construits, d'autre l'acceptent afin d'entrer dans une plus grande révélation de qui est réellement Dieu. Ce qui est certain c'est que les temps sont courts et que cette fois-ci, la vérité sera connue.
* (028) 🔷 L'adoption.
** (028) 🔷 La soumission aux autorités.
